💡 Ce qu’il faut retenir
Face au durcissement de la réglementation sur la Responsabilité Élargie du Producteur (REP), la gestion des déchets d’EPI et TSUU en santé doit évoluer. Le recyclage des textiles non-infectieux est une opportunité stratégique pour réduire les coûts, améliorer son image RSE et anticiper les futures obligations. Des filières spécialisées existent pour transformer cette contrainte en un levier économique et écologique.
Table des matières
L’actualité réglementaire environnementale, comme l’illustre l’Arrêté du 8 octobre 2025, démontre une tendance de fond : chaque secteur est désormais appelé à financer et organiser la gestion de ses externalités. pour les hôpitaux et les établissements de santé, cette dynamique annonce une pression accrue sur la gestion des déchets, notamment les Équipement de Protection Individuelle (EPI) et les Textiles Sanitaires à Usage Unique (TSUU). Anticiper cette évolution n’est plus une option, mais une nécessité stratégique pour maîtriser les coûts, renforcer votre démarche RSE et sécuriser votre conformité.
La solution ? Transformer ce qui est perçu comme un déchet en une ressource valorisable. En effet, des filières de recyclage innovantes, comme celle proposée par Keenat, existent pour donner une seconde vie à vos masques, blouses, charlottes et autres textiles à usage unique.
Décryptage de l'Arrêté du 8 octobre 2025 : un signal pour les hôpitaux
À première vue, un texte sur la prévention des incendies de forêt peut sembler éloigné des préoccupations d’un responsable QHSE en milieu hospitalier. Pourtant, il est essentiel de comprendre le mécanisme qu’il emploie, car il est le reflet d’une politique environnementale globale qui vous concerne directement.
Que dit cet arrêté ?
L’Arrêté du 8 octobre 2025 fixe le montant d’une redevance. Cette redevance est payée par les producteurs de certains produits (ici, liés à la communication) pour financer des actions d’intérêt général (la prévention des incendies). Ce principe est connu sous le nom de Responsabilité Élargie du Producteur (REP).
En d’autres termes, l’État demande aux acteurs économiques de prendre en charge le coût de la gestion de leurs produits, de leur conception jusqu’à leur fin de vie.
En d’autres termes, l’État demande aux acteurs économiques de prendre en charge le coût de la gestion de leurs produits, de leur conception jusqu’à leur fin de vie.
Le principe de la REP : La clé pour comprendre l'avenir de vos déchets
La Responsabilité Élargie du Producteur (REP) est un pilier de l’économie circulaire. Son objectif est simple : faire en sorte que celui qui met un produit sur le marché soit aussi responsable de sa collecte et de son traitement une fois qu’il devient un déchet.
Ce principe s’applique déjà à de nombreux secteurs : emballages, équipements électroniques, piles, mégots, etc. Et il ne cesse de s’étendre. Ainsi, la question n’est pas de savoir si une filière REP pour les textiles sanitaires verra le jour, mais quand.
Ce principe s’applique déjà à de nombreux secteurs : emballages, équipements électroniques, piles, mégots, etc. Et il ne cesse de s’étendre. Ainsi, la question n’est pas de savoir si une filière REP pour les textiles sanitaires verra le jour, mais quand.
Pourquoi les établissements de santé sont-ils en première ligne ?
Les hôpitaux sont de très grands consommateurs d’équipements à usage unique. La crise sanitaire de la COVID-19 a d’ailleurs exacerbé ce phénomène, faisant exploser la quantité d’EPI et de TSUU utilisés quotidiennement. Ces produits, essentiels à l’hygiène et à la sécurité des soins, deviennent massivement des déchets après une seule utilisation.
Par conséquent, les autorités sanitaires et environnementales se penchent inévitablement sur cet immense gisement de déchets. Anticiper la mise en place de réglementations plus strictes ou de filières REP dédiées est donc un acte de bonne gestion.
Par conséquent, les autorités sanitaires et environnementales se penchent inévitablement sur cet immense gisement de déchets. Anticiper la mise en place de réglementations plus strictes ou de filières REP dédiées est donc un acte de bonne gestion.
En savoir plus ➡️ Pour approfondir le principe de la REP, consultez la page dédiée du Ministère de la Transition Écologique.
Le défi des déchets hospitaliers : une bombe à retardement sanitaire et économique
La La gestion des déchets en milieu hospitalier est complexe. Elle doit concilier des impératifs d’hygiène absolue, de sécurité pour le personnel et les patients, et de maîtrise des coûts. Les EPI et TSUU sont au cœur de cette problématique.
Les chiffres chocs des déchets de soins
Pour bien saisir l’ampleur du défi, quelques données sont éclairantes.
– Un hôpital produit en moyenne 1 kg de déchets par jour et par lit.
– Parmi eux, environ 25% sont des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI), qui nécessitent une filière de traitement spécifique et coûteuse (incinération).
– Avant la crise COVID-19, la France utilisait environ 50 millions de masques chirurgicaux par semaine. Ce chiffre a été multiplié par 10 au plus fort de la pandémie. (Source : ADEME).
– Avant la crise COVID-19, la France utilisait environ 50 millions de masques chirurgicaux par semaine. Ce chiffre a été multiplié par 10 au plus fort de la pandémie. (Source : ADEME).
👉 Pour les chiffres à retenir
+2 500% : C’est l’augmentation de la demande mondiale d’EPI constatée par l’OMS lors de la pandémie.
85% des déchets générés par la réponse à la pandémie sont des déchets plastiques non-infectieux (masques, gants, blouses).
Coût de l’incinération : Le traitement des DASRI peut coûter jusqu’à 5 fois plus cher que celui des déchets ménagers.
EPI et TSUU : de la protection à la pollution
Actuellement, la quasi-totalité des EPI et TSUU non-contaminés (qui ne sont pas des DASRI) finissent leur vie de deux manières :
1. L’enfouissement : une solution peu coûteuse )à court terme, mais qui ne génère une pollution des sols et des nappes phréatiques.
2. L’incinération : une méthode qui permet une valorisation énergétique.
Cependant, ces textiles, majoritairement composés de polypropylène (un plastique), pourraient parfaitement être recyclés.
Recyclage des EPI : transformer une contrainte en opportunité stratégique
Plutôt que de subir les futures réglementations, les établissements de santé les plus visionnaires choisissent d’agir. En mettant en place une filière de tri et de recyclage pour les EPI et TSUU, vous transformez un centre de coût et de risque en un levier de performance.
Les 4 bénéfices clés d’une démarche de valorisation :
1. Maîtrise des coûts : en sortant une partie de vos déchets du circuit des DASRI ou des ordures ménagères, vous réduisez significativement vos coûts de traitement.
2. Amélioration de l’image et de la marque employeur : une démarche RSE concrète et visible est un puissant vecteur de communication. Elle valorise votre établissement auprès des patients, des autorités de tutelle et attire les talents, de plus en plus sensibles à l’engagement de leur employeur.
3. Anticipation réglementaire : en adoptant dès aujourd’hui les bonnes pratiques, vous serez prêt lorsque la réglementation se durcira. Vous évitez ainsi les investissements en urgence et les éventuelles sanctions.
4. Contribution à l’économie circulaire : en fournissant une matière première secondaire à l’industrie, vous participez à la création de valeur sur le territoire et à la préservation des ressources naturelles.
2. Amélioration de l’image et de la marque employeur : une démarche RSE concrète et visible est un puissant vecteur de communication. Elle valorise votre établissement auprès des patients, des autorités de tutelle et attire les talents, de plus en plus sensibles à l’engagement de leur employeur.
3. Anticipation réglementaire : en adoptant dès aujourd’hui les bonnes pratiques, vous serez prêt lorsque la réglementation se durcira. Vous évitez ainsi les investissements en urgence et les éventuelles sanctions.
4. Contribution à l’économie circulaire : en fournissant une matière première secondaire à l’industrie, vous participez à la création de valeur sur le territoire et à la préservation des ressources naturelles.
La solution Keenat : votre partenaire pour une filière de recyclage efficace
Chez Keenat, nous avons développé une solution complète et éprouvée pour collecter, trier et recycler les textiles sanitaires à usage unique. Notre objectif est de vous simplifier la vie tout en garantissant une traçabilité et une performance environnementale optimales.
Comment fonctionne notre filière de recyclage ?
Notre processus est conçu pour s’intégrer avec un minimum de friction dans vos opérations quotidiennes.
📖 Les 4 Étapes cés du recyclage avec Keenat
1. Diagnostic & mise à disposition : nous analysons vos flux et mettons en place les contenants de collecte adaptés (sacs, boîtes, bacs) aux points stratégiques de votre établissement (services, salles de pause, vestiaires…).
2. Collecte & massification : une fois pleins, les contenants sont collectés et acheminés vers notre centre de regroupement. Nous optimisons la logistique pour minimiser l’empreinte carbone.
3. Tri & hygiénisation : les EPI et TSUU sont triés pour enlever les éléments non-recyclables. Ils subissent ensuite un processus de quarantaine pour garantir une manipulation sécurisée.
4. Transformation & valorisation : la matière (principalement du polypropylène) est broyée, extrudée et transformée en granulés de plastique recyclé. Ces granulés serviront à fabriquer de nouveaux objets durables (tels que des plaques de sensibilisation).
2. Collecte & massification : une fois pleins, les contenants sont collectés et acheminés vers notre centre de regroupement. Nous optimisons la logistique pour minimiser l’empreinte carbone.
3. Tri & hygiénisation : les EPI et TSUU sont triés pour enlever les éléments non-recyclables. Ils subissent ensuite un processus de quarantaine pour garantir une manipulation sécurisée.
4. Transformation & valorisation : la matière (principalement du polypropylène) est broyée, extrudée et transformée en granulés de plastique recyclé. Ces granulés serviront à fabriquer de nouveaux objets durables (tels que des plaques de sensibilisation).
Une traçabilité complète pour un bilan RSE irréprochable
Nous vous fournissons un reporting détaillé de l’impact environnemental et social de notre démarche. Ce document atteste des quantités de déchets que vous avez détournées de l’enfouissement ou de l’incinération, et de la quantité de matière première secondaire que vous avez contribué à créer. Ce sont des données précieuses pour vos rapports RSE et vos communications.
Mettre en place une stratégie de recyclage efficace : le plan d'action
Lancer une démarche de recyclage des EPI est plus simple qu’il n’y paraît. Voici les étapes recommandées :
1. Réaliser un audit : identifiez les gisements. Où sont générés les plus gros volumes d’EPI et TSUU non-infectieux ? (blocs opératoires, services de soins, EHPAD…).
2. Définir un périmètre pilote : commencez par un ou deux services volontaires pour tester le processus et roder la communication.
3. Former et engager le personnel : le succès du projet repose sur l’adhésion des équipes. Expliquez les bénéfices, les gestes de tri simples et l’impact de leur contribution. C’est un excellent projet pour fédérer le personnel soignant autour d’un objectif positif.
4. Déployer et mesurer : une fois le pilote validé, étendez le dispositif à l’ensemble de l’établissement. Suivez les indicateurs clés (tonnage collecté, économies réalisées, etc.) pour valoriser vos succès.
1. Réaliser un audit : identifiez les gisements. Où sont générés les plus gros volumes d’EPI et TSUU non-infectieux ? (blocs opératoires, services de soins, EHPAD…).
2. Définir un périmètre pilote : commencez par un ou deux services volontaires pour tester le processus et roder la communication.
3. Former et engager le personnel : le succès du projet repose sur l’adhésion des équipes. Expliquez les bénéfices, les gestes de tri simples et l’impact de leur contribution. C’est un excellent projet pour fédérer le personnel soignant autour d’un objectif positif.
4. Déployer et mesurer : une fois le pilote validé, étendez le dispositif à l’ensemble de l’établissement. Suivez les indicateurs clés (tonnage collecté, économies réalisées, etc.) pour valoriser vos succès.
FAQ : Questions fréquentes sur le recyclage des EPI en hôpital
Quels sont les EPI et TSUU que l'on peut recycler ?
La plupart des EPI et TSUU non-souillés et non-infectieux sont recyclables. Cela inclut typiquement les masques chirurgicaux, les charlottes, les sur-blouses, les sur-chaussures, et les champs opératoires en polypropylène. La clé est de les séparer des DASRI. Notre diagnostic initial permet de définir précisément les flux éligibles dans votre établissement.
Le processus est-il compatible avec les normes d'hygiène hospitalière ?
Absolument. La collecte se fait dans des contenants dédiés et fermés. Le tri ne concerne que les déchets préalablement identifiés comme non-infectieux. Le processus est conçu pour n’interférer à aucun moment avec les protocoles de soins et de bio-nettoyage. La sécurité sanitaire est notre priorité absolue.
Quel est le retour sur investissement d'une telle démarche ?
Le ROI est multiple. Directement, vous réalisez des économies sur le coût de traitement de vos déchets en diminuant le volume envoyé en incinération. Indirectement, vous améliorez votre image, renforcez votre conformité réglementaire et augmentez l’engagement de vos équipes. Le coût de notre service est souvent compétitif par rapport au coût complet du traitement classique.